VI. Les règles et « technicalités »: PROJETS DE LOI URGENTS

En date du 10 décembre 2012

 

 

Encore trois petits anges assassinés le dimanche 2 décembre 2012…

 

J’ai eu la chance de survivre aux criminels que j’ai eu la malchance de rencontrer dans ma vie ainsi qu’au pire d’entre eux, mon géniteur criminel. Ils n’ont pas réussi à me tuer physiquement, psychologiquement non plus. Alors je me dois de parler au nom de toutes les victimes d’actes criminels qui n’ont malheureusement pas eu ma chance. 

Mais effectivement, je garde des blessures physiques permanentes et dégénératives, et mon esprit est également marqué au fer rouge pour le reste de l’éternité. Alors toutes les fois où j’entends parler de victimes décédées qu’on enterre une seconde fois sous les mégatonnes de briques de notre système judiciaire injuste, je suis très en colère et complètement découragée du manque d’humanité de notre monde.

J’avoue même que j’ai ressenti de la rage dès l’âge de 9 ans… lorsque j’ai vu mon géniteur criminel donner un coup de pied au derrière de ma mère avec des bottes en cap d’acier. J’ai vu ma mère tenir dans ses mains tremblantes ses petites culottes en sang, en pleurant tellement qu’elle avait du mal à respirer. J’ai aussi vu le criminel lui dire… qu’elle le méritait. J’avais 9 ans… bien trop petite pour pouvoir régler le cas du criminel. À chaque coup que j’ai reçu, je me sentais tellement impuissante… Une chance qu’à cette époque, je ne savais pas encore que si un jour je dénonçais le criminel, personne ne viendrait à mon secours…

J’ai ensuite appris que ma mère a eu elle aussi un géniteur criminel : il lui a planté une fourche dans le bas du dos lorsqu’elle avait environ 11 ans. À 75 ans, on peut encore en voir les cicatrices. J’ai refusé d’aller à l’enterrement de mon supposé grand-père. Je n’ai pas gaspillé une seule de mes larmes pour un être inhumain. Je les ai toutes gardées pour consoler ma mère.

Pour être honnête, je dois avouer que je ressens le goût de planter une fourche dans le dos du diable en personne (la sienne…), et de donner un coup de pied au derrière de tous les vampires et leurs amis, tellement fort… qu’ils vont avaler toutes leurs dents.

Mais si je me sers de ma tête une seconde, je crois que la colère est très saine seulement lorsqu’elle est bien dirigée, c’est-à-dire : lorsqu’elle sert à rétablir l’équilibre entre le bien et le mal de manière intelligente, par des gestes ou des paroles réfléchis et bien éclairés.

Aucun système ne peut bien fonctionner sans des règles claires et bien définies.

« Technicalité » est un québécisme que j’ai très souvent entendu à la cour et qui signifie : « détail technique, formalité (de la procédure), point technique, question de forme, subtilité, vice de forme ». Je présume qu’il vient du mot « technique » qui signifie l’ensemble des procédés et des méthodes associés à un domaine précis, en étant l’anglicisme de « technicality ». Quand au mot « règle », il désigne les principes qui dirigent la conduite, les conventions, les statuts et coutumes afin d’être conforme, etc.

Dans tous les paliers de notre système judiciaire et aussi à la cour, il y a une montagne de règles et « technicalités ». Je ne les connais pas toutes, mais j’en ai vu et entendu suffisamment pour être inquiète et fâchée au plus haut point, car beaucoup trop de ces règles reflètent des choix insensés qui encouragent les criminels à faire pire, découragent les victimes de porter plainte et mettent en danger la vie de tous les citoyens et les enfants du Québec.

En tant que victime d’actes criminels, je trouve inconcevable que notre système nous impose tous ces fardeaux supplémentaires, comme si on en n’avait pas encore assez d’avoir déjà un criminel sur le dos, on nous oblige à jongler avec le diable en personne et ses petits amis vampires…   

Il est primordial et vital que la cour de justice établisse des règles vertueuses et morales, car c’est à la cour que s’achève le processus judiciaire et on ne s’attend à rien de moins que d’y VOIR TRIOMPHER LA JUSTICE.

S’il en est autrement, tous les efforts de la victime (ou de sa famille) pour porter plainte se retrouvent réduits à néant, sans compter tout le travail des différents intervenants du processus judiciaire, entraînant de plus un gaspillage monétaire sur le dos de tous les contribuables.

Je crois que présentement, plusieurs des règles de notre système judiciaire vont à l’encontre de la réalité et de la vérité. Car c’est totalement incompréhensible que la plupart de celles-ci soient douces pour les criminels et dures pour les victimes!!! Devinez à qui le crime profite???

Bien humblement, voici mes recommandations. Je n’en aurai jamais fini d’étudier notre système judiciaire alors cette liste demeure ouverte et en développement. Mais je crois fermement que si ces recommandations sont prises au sérieux et que les correctifs nécessaires sont apportés à notre système judiciaire, sans aucun doute, le Québec et le Canada deviendront un exemple à suivre de part le monde entier. Même que… comme nous serons enfin devenus de vrais êtres humains dignes de ce nom, si jamais il existe dans notre univers d’autres civilisations dont l’évolution est remarquable… ils auront dorénavant envi de nous connaître?

Je suis consciente que toutes mes recommandations ne plairont pas du tout aux criminels et tous leurs petits amis, présentement les rois de ce monde, mais je suis tellement inquiète de la sécurité des citoyens et des enfants du Québec que je me dois de parler et de me tenir debout.

Désolée si je n’ai plus de gants blancs, à force de me rendre à la courde justice des autruches, ils sont devenus trop sales et hors d’usage. Et comme la vie de trop nombreuses victimes est présentement en danger, je n’ai pas une seconde à perdre pour perdre mon temps à aller m’en acheter d’autres.

 

PROJETS DE LOI URGENTS

 

1) RAPPEL MAJEUR : LA JUSTICE EST UNE VERTU MORALE

La première des règles de notre système judiciaire devrait être de toujours tenir compte de la définition globale du mot justice : une vertu morale qui inspire le respect absolu des droits d’autrui (Larousse, chapitre V). (Vertu : différencier le bien et le mal. Moral : honnête, juste, édifiant.)

Pourquoi notre système prend-il majoritairement pitié des criminels au détriment des victimes? Ce choix est mal, malhonnête, injuste et corrompu, donc tout à l’opposé de la définition même du mot justice. Beaucoup de victimes ainsi que leurs familles deviennent par le fait même de véritables martyrs (subir des mauvais traitements systématiques). LES VICTIMES NE SONT PAS DES MARTYRS.

IL FAUT EN TOUT TEMPS TENIR COMPTE DES IMPACTS RÉELS SUR LA VIE DES VICTIMES, ET CESSER DE NE CALCULER QUE LES IMPACTS SUR LA VIE DES CRIMINELS.

Tout individu amputé d’un sens moral ne devrait jamais faire partie de notre système judiciaire. Que ce soit un premier-ministre, un ministre, un sénateur, un juge, la poursuite, la défense, les policiers, le commissaire à la déontologie, tout le milieu carcéral, les travailleurs sociaux, la protection de la jeunesse, ou même la greffière ou la secrétaire d’une de ces instances, etc. Dans bien des cas, il est sûrement inutile de renvoyer catégoriquement cette personne de son poste sans avertissements préalables. Mais un système de griefs extrêmement rigide doit être clairement établi, et au bout de seulement deux griefs, un congédiement doit obligatoirement s’imposer.

2) LIRE LA CHARTE UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME

Lire, ça veut dire : parcourir des yeux ce qui est écrit ou imprimé, en prenant connaissance du contenu (Larousse). Comme la charte universelle des droits de l’homme existe depuis 1948… je crois qu’il est enfin grand temps qu’on s’y mette.

Non, lire ça ne veut pas dire : se boucher les deux yeux bien durs et interpréter tous les mots en faveur des criminels!!!

La charte stipule clairement que L’HOMME, c’est un être HUMAIN, doué de RAISON et de CONSCIENCE.

Un criminel, ça ne correspond aucunement à cette définition là, présumé ou pas.

Un être humain, ce n’est pas un être inhumain, présumé ou pas.

Je répète que tant que la définition de l’homme ne sera pas claire et respectée, l’évolution de l’homme ne sera pas claire et respectable.

Toutes les chartes actuelles devraient être la propriété et le reflet des êtres humains dignes de ce nom, ou des hommes (au sens large incluant les femmes bien sûr), ou des personnes et des individus de cette humanité. Un point c’est tout.

Faut-il ajouter que le Canada a joué un rôle fondamental dans l’élaboration et l’adoption de ce document historique, brillamment représenté par le canadien John Humphrey mandaté par l’ONU. La charte universelle présente brillamment la « famille humaine », des êtres « doués de raison et de conscience et qui doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Pourquoi en 1948, est-il aussi clair que ceux qui agissent dans un esprit de cruauté ne peuvent bénéficier des mêmes droits? Car je crois que suite aux abominations d’Hitler, tous les êtres humains dignes de ce nom se sont sentis solidaires les uns des autres. Ils ont d’ailleurs considéré que « la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité », etc. On peut trouver sur le site de l’ONU tous les autres traités internationaux des droits DE L’HOMME et le Canada d’ailleurs les signe (voir les états des signatures et ratifications).

Je tiens cependant à préciser immédiatement ce que le fait de « bien lire » la charte universelle implique comme responsabilité « humaine ».

En aucun moment, et pour aucune raison que ce soit, nous ne pouvons concevoir que des châtiments corporels soient permis envers les criminels ou présumés criminels (à part dans les cas de légitime défense).

En tant qu’humanité digne de ce nom, nous devons respecter tous les mots de notre charte universelle des droits de l’homme. Si nous-mêmes ne sommes pas « raisonnables » et que nous ne faisons pas preuve de « conscience » en la lisant, nous devenons nous aussi inhumains et criminels.

Et si on réfléchit une petite seconde, on comprend vite que ce n’est pas le corps du criminel qui est « criminel » : c’est son « esprit ». C’est pour cela qu’il nous faut créer de « vraies prisons » et revoir aussi toute notre « notion de temps » (chapitre XV).

La preuve que tout ce que je viens d’affirmer est pertinent, c’est que malheureusement… les amis des criminels en sont tellement conscients qu’ils se sont vu dans l’obligation de se gosser une nouvelle charte eux-mêmes en 1982 (gosser : Dictionnaire des québécismes, Éditions de l’homme : « Bousiller, saboter, travailler sans méthode, de façon inutile ou inefficace. »).

 Avez-vous lu la charte Canadienne des droits et libertés?

 Malheureusement pour les êtres humains du Canada, c’est elle qui nous gouverne à l’heure actuelle.

 On n’y parle même plus d’êtres humains : on a choisi d’utiliser plutôt à tous les articles le mot : chacun. « Toute personne ou TOUTE CHOSE faisant partie d’un tout ou considérée en elle-même. » (Larousse)

 Des droits et libertés égaux, autant pour des êtres humains que pour des roches ou ma table de cuisine, alors c’est clair que les criminels font partie du « toute chose ». Quelle déplorable évolution depuis 1948.

 « La charte canadienne des droits et liberté »… de qui? Il faudrait absolument que le Canada accepte de corriger son titre et ajoute immédiatement « des êtres humains ». Je vous en supplie, je vous en supplie.

3) LES VICTIMES DOIVENT DEVENIR LE CLIENT DE LA POURSUITE

C’est totalement faux que « c’est la cause de la reine d’Angleterre et que la victime est son témoin ». Demandez donc aux victimes et aux policiers si la reine était présente sur les lieux lors des événements criminels?

Tant qu’on ne verra seulement « qu’un témoin de la reine » et pas une VICTIME, notre système judiciaire sera immoral, car il ment.

Présumez tant que vous voudrez que les criminels sont des présumés criminels, cela je le comprends très bien puisqu’il faut absolument éviter que des erreurs judiciaires soient commises et on se doit de juger toutes les causes hors de tout doute raisonnable.

Mais par pitié, ne faites pas jurer aux victimes de dire « toute la vérité », pour ensuite les obliger… de faire semblant d’être des victimes??? Non mais… voulez-vous aussi nous coller un nez rouge pour qu’on ressemble à des clowns? Si vous y tenez tant que ça, sachez que vous les avez déjà, vos clowns (voir chapitre X).

Comment une victime peut-elle connaître ses droits fondamentaux? Tout le monde sait que les policiers ne sont pas des experts en droit. Et dans mes recherches personnelles, les criminalistes du bottin se réservent environ à 96% exclusivement aux criminels (preuves au chapitre X) car les victimes ne sont pas des clients « payants ».

Si une victime a le courage de chercher l’aiguille dans le 4% de la botte de foin restant et d’enfin connaître ses droits, inutile de retéléphoner les policiers « autonomes » puisque la déontologie les encourage à camoufler l’erreur de l’autre et de se relancer la patate chaude. Alors il faut pouvoir appeler directement : un procureur de la poursuite. 

Actuellement, la couronne répond aux victimes que nous ne sommes pas leur client, leur client, c’est la SQ (preuve sonore, chapitre XIII).

Avez-vous déjà vu un procureur de la défense dire que le criminel n’est pas son client à lui? Ils n’arrêtent pas de nous casser les oreilles à la télé avec leur « mon client, mon client, et mon client ». Plus les criminels sont riches, plus ils sont représentés par un grand bavard illusionniste hyper doué dans l’art de fourvoyer toute la cour (chapitre X).

Et on se demande ensuite pourquoi il y a autant de criminels???

Aucune victime, pour aucune raison que ce soit, ne doit jamais se retrouver seule dans notre système judiciaire sans être informée par un procureur de la poursuite de ses droits fondamentaux et des lois du code criminel spécifiques aux crimes dont elle a été victime.

Si en composant le 911, la victime se retrouve face à un policier qui fait bien son travail, le processus judiciaire est enclenché.

Sinon, la victime doit pouvoir joindre directement la poursuite et recevoir des renseignements concernant les crimes qu’elle a subis, et si cela est pertinent, la poursuite doit elle-même recontacter les policiers pour que le dossier de la victime ne soit plus entravé par la justice elle-même, tout en indiquant bien aux policiers les lois du code criminel associées aux crimes subis par la victime.

Actuellement, les victimes peuvent téléphoner au procureur de la poursuite seulement s’ils ont déjà un numéro de dossier. Cependant… ce dernier est en droit de vous répondre que vous n’êtes pas son client, que son client c’est la SQ (preuve sonore : chapitre VIII). On peut alors appeler le procureur en chef de notre secteur qui nous répondra la même chose, et qu’au Canada ce n’est pas comme aux États-Unis où ils peuvent demander des enquêtes indépendantes, et bla bla bla. Alors si on veut atteindre le cœur du robot, il nous faut obligatoirement lui parler en termes judiciaires, fouiller tout seul le code criminel et lui apporter nous-mêmes de nouvelles preuves pour qu’il demande peut-être un « complément d’enquête ». L’enfer.

Et puis comme les policiers et la poursuite sont deux paliers totalement indépendants l’un de l’autre, attendez-vous d’assister au début d’un beau gros match de ping pong. Et la balle, j’en suis désolée… c’est vous. Victime d’être victime.

Puisque j’ai la preuve que de graves erreurs de la poursuite peuvent êtres commises dans leur avis juridique (chapitre VIII), TOUS LES AVIS JURIDIQUES DE LA POURSUITE DOIVENT ÊTRES ACCESSIBLES AUX VICTIMES QUI EN FONT LA DEMANDE. Présentement, la confidentialité de ces avis protégés par le « privilège fédéral » cause un énorme danger que des erreurs judiciaires graves soient commises sur le dos des victimes d’actes criminels. Mais comme tout se passe dans la noirceur totale, contrairement aux criminels qui ont le droit d’êtres dédommagés dans de tels cas, les victimes ne pourront même jamais le faire!!!

Dois-je répéter encore que… les victimes ne sont pas des martyrs, et que tout cela, c’est totalement, extrêmement, et honteusement, IMMORAL.

4) ENCADRER LA DÉONTOLOGIE POLICIÈRE

La déontologie permet une si grande « autonomie » aux policiers, qu’elle leur permet même d’entraver la justice!!! J’en apporte plusieurs preuves au chapitre XIII (preuves sonores).

La couronne a donc régulièrement des « clients » véreux à l’heure actuelle, mais ça, elle s’en lave les mains.

Comment un système de justice brillant peut-il se permettre… d’entraver lui-même la justice?

5) LE PARDON N’EST JAMAIS UNE OPTION MORALE

Tout le chapitre XI est consacré à « Dieu et son pardon ». Plusieurs pages sont nécessaires afin de bien expliquer en douceur tous les dangers qu’encourent ces deux simples mots lorsqu’il est question de sécurité publique.

Mais en résumé, lorsqu’une victime trouve le courage ou le peu de vie qui lui reste encore pour pitonner le 911 afin d’obtenir du secours, elle ne s’attend pas de tomber sur un curé.

De un, aucun policier ne devrait jamais avoir le droit de dire à une victime de pardonner au criminel, puisque cela s’appelle : entraver la justice, et que leur code déontologique stipule plutôt clairement de « RESPECTER L’AUTORITÉ DE LA LOI, DES TRIBUNAUX ET COLLABOTRER À L’ADMINISTRATION DE LA JUSTICE » (brochure signée par le commissaire Claude Simard).

De deux, on doit enlever immédiatement les absolutions (inconditionnelles ou conditionnelles) de tous les procès verbaux et de tous les paliers du système judiciaire, car il est totalement inacceptable que notre système de justice lui-même se permette d’entraver la justice et brime de manière immorale les droits fondamentaux des victimes d’actes criminels (voir chapitre III).

6) RÉUSSIR SES MATHÉMATIQUES DU PRIMAIRE

Ce qui est honteux, c’est que tous les enfants du Québec et du Canada à l’heure actuelle savent mieux compter que notre système judiciaire. Malheureusement, comme les adultes eux ne le font pas bien, on met la vie de tous les enfants et les citoyens en danger.

POUR LES VICTIMES, TOUS LES FACTEURS S’ADDITIONNENT; À AUCUN MOMENT IL N’Y A DE FACTEUR ATTÉNUANT NI DE SOUSTRACTION DANS LA RÉALITÉ.

Lorsqu’un crime est commis, le mal est fait envers les victimes, pour le reste de leur vie, ou de leur mort.

UNE VÉRITÉ OU UNE RÉALITÉ, CE N’EST JAMAIS “UN FACTEUR AGGRAVANT OU ATTÉNUANT”, C’EST TOUJOURS “UN FAIT QUI S’ADDITIONNE AUX AUTRES FAITS”.

Pour les amis des criminels qui adorent faire de l’amnésie volontaire, voici un court résumé des répercutions qui s’additionnent pour les victimes survivantes :

  • les souffrances psychologiques,
  • les flash-backs imprévisibles,
  • les peurs horribles imprévisibles,
  • les changements de personnalité,
  • la perte de confiance dans son entourage
  • la perte de confiance dans le monde extérieur,
  • les signes de dépression,
  • les échecs des projets d’avenir,
  • la souffrance des parents et amis,
  • l’isolement,
  • la solitude,
  • dans bien des cas : les douleurs physiques,
  • les séquelles physiques permanentes,
  • les séquelles physiques dégénératives,
  • les séquelles physiques qui rappellent le crime en permanence,
  • les séquelles physiques QUI AURAIENT PU ÊTRE ÉVITÉES,

Ainsi que pour les victimes mortes :

  • les douleurs physiques endurées,
  • les douleurs psychologiques endurées,
  • l’horreur des souffrances subies,
  • l’horreur des peurs subies,
  • avoir passé les derniers précieux moments de sa vie complètement seul en vivant les pires atrocités,
  • avoir passé les derniers précieux moments de sa vie face à un esprit criminel et un être inhumain,
  • la fin abrupte de tous les beaux projets d’avenir,
  • devoir mourir quand on est encore bien vivant et en santé,
  • finir enterré ou incinéré avant son heure,
  • ne plus faire partie de ce monde qu’on aimait tant,
  • ne plus jamais revoir le visage des gens qu’on aimait tant,
  • toutes ces même douleurs endurées par chacun des parents et amis jusqu’à la fin de leur vie,

J’invite toutes les victimes ou famille des victimes d’actes criminels à compléter peu à peu cette liste avec moi.

Afin de toujours conserver un sens moral et un bon raisonnement, il ne faudrait jamais avoir l’indécence de parler de « facteur atténuant » ou même de « facteur aggravant », mais plutôt toujours des RÉALITÉS ET DES FAITS QUI S’ADDITIONNENT. Sinon, cela devient une offense immensément grave envers l’intelligence humaine.

7) LES CAS DE FOLIE DOIVENT TOUJOURS S’ADDITIONNER AU CRIME COMMIS

Actuellement, nos lois sont plus “folles” que les “fous”…

Personnellement, je possède un enregistrement sonore de mon géniteur criminel où il admet entendre des voix qui le poussent à agir… et je détiens aussi une preuve matérielle où lorsque j’avais 15 ans, il écrivait des prédictions sur les murs de notre maison en références à des guerres futures… Pour moi je vous jure, ces affolantes réalités m’ont fait craindre doublement que le criminel s’en prenne encore dangereusement à moi ou à ma grande sœur ou à ma mère, n’importe quand et n’importe où, pour n’importe quelle raison insensée. 

En octobre 2001, mon géniteur criminel a même fait parvenir à ma mère une lettre (que j’ai conservée) où il signe lui-même son nom suivi de « le fou »…     

Je suis donc en mesure d’affirmer hors de tout doute que pour une victime d’actes criminels, plus le criminel est « fou », PLUS LE CRIME ÉTAIT IMPRÉVISIBLE ET IMPOSSIBLE À PRÉVOIR.

Que le criminel se repentisse ou redevienne sain d’esprit APRÈS COUP, ça n’amoindrit jamais les conséquences physiques et psychologiques réelles des victimes, pas plus que de ressusciter les victimes décédées.

Pourquoi oser parler de « non-responsabilité »? Est-ce que la victime elle, en est « non-victime » ou « non-morte » ou « non-assassinée » pour autant?

Selon cette logique à deux sous, cela voudrait dire que si un criminel sain d’esprit tue une victime folle… il sera mille fois plus tenu « responsable »???

Mais selon mes recherches, il n’existe aucun cas dans la jurisprudence à ce sujet!

Et logiquement, l’inverse de la « non-responsabilité » serait la peine de mort, qui n’existe plus au Canada, faut-il le préciser?

Un « responsable », c’est « Qui doit répondre, être garant de ses propres actions ou de celles des personnes dont il a la charge ». « RESPONSABILITÉ » veut dire : « Obligation de réparer une faute, de remplir une charge, un engagement » (Larousse).

Écoutez moi bien : notre système judiciaire ne demande pas aux criminels non-fou de « réparer », ni de « remplir», ni « de s’engager », ni « de répondre », ni « d’être garant » de quoique ce soit, voyons donc!!! LA PRISON EST UN LIEU OÙ L’ON DÉTIENT LES PERSONNES CONDAMNÉES À UNE PEINE PRIVATIVE DE LIBERTÉ (Larousse).

Que les criminels soient jugés « criminels » ou « criminels fous », le mot « responsable » est complètement hors contexte et non-pertinent, puisque tout ce qu’on exige en prison, c’est d’être privé de liberté!!!

« Responsable » avant le processus judiciaire? Aye!!! Ça fait encore moins de sens!!! Personne à ce que je sache, n’a complètement la vie d’une autre personne sur son dos. On le voit d’ailleurs tous les jours au Québec, car les DPJ débordent, et des centaines et des centaines d’enfants se retrouvent complètement seuls et démunis à jongler comme des yoyos. Mais…

PERSONNE N’A LE DROIT DE COMMETTRE UN CRIME ENVERS UNE AUTRE PERSONNE. CE N’EST PAS UNE QUESTION DE « RESPONSABILITÉ », C’EST UNE QUESTION DE « CRIMINALITÉ ».

« Responsable » de sa propre main ou de son propre bras? Aie bien là, tant que les membres sont fixés au corps, ça ne prend pas une 2 watts et moins pour comprendre que c’est « le membre du corps de celui à qui appartient le corps ». On ne parle pas là « d’un robot confectionné et téléguidé par une tierce personne », bon sang!!! On parle d’une main qui a commis un crime, une main criminelle qui est attachée à un corps, et dans les cas de graves maladies mentales, c’est cette même main criminelle qui a d’énormes chances de ne pas prendre ses médicaments et de récidiver dans le futur.

Au nom de Anne-Sophie Turcotte, 3 ans et Olivier Turcotte 5 ans, assassinés en février 2009, au nom de Laurence Fillion, 8 ans, Juliette Fillion 11 ans et de leur grand-mère Ginette Roy-Morin assassinées en février 2012,  je me dois de mettre des gros points sur les gros « i ».

Prenez d’abord le temps de regarder le visage de ces enfants assassinés.

 

 

 

Suivez-moi bien. Dans tous ces cas, il y avait suffisamment de preuves pour que le criminel soit d’abord jugé COUPABLE (comme c’est d’ailleurs le cas de toutes les causes de « folie »). Le bourreau d’Olivier a même semble-t-il avoué à la cour que ce bambin de 5 ans a crié pendant qu’il recevait des dizaines de coups de scalpels : « non papa!!! ». Il avait des blessures défensives sur les bras… mais il était trop petit pour se défendre. Il est mort assassiné. Sa petite sœur aussi.

 Y a-t-il de crime plus horrible?

Ça, c’est UNE RÉALITÉ. Imaginez un doigt devant vous, ou pour les moins vite de la défense, une pomme ou bien encore une tarte.

S’ajoute à cela la « folie ». Ça c’est UNE AUTRE RÉALITÉ.

Combien y a-t-il de doigts, de pommes ou de tartes devant vous?

 

Deux. Pas zéro. Car UN plus UN, ça fait DEUX.

 

Et que cette folie soit jugée « passagère », problème d’adaptation, chainon manquant, pure aliénation mentale ou fléau planétaire, ça ne change rien au fait que ce soit hors de tout doute :

 

1 réalité + 1 réalité = 2 réalités

 

Il me semble que tout cela est déjà très clair, mais au cas où les amis des criminels n’auraient encore rien compris, cela veut dire que leur client doit être emprisonné DE UN, et suivi dans sa cellule par un psychologue ou un psychiatre de notre choix DE DEUX.

Mais comme notre système judiciaire ne sait pas additionner un plus un, cela a permis en janvier 2012 à Guy Turcotte, cardiologue qui a tué ses propres enfants avec  des dizaines de coups de scalpels, d’être en droit de demander d’exercer la médecine à nouveau, ainsi que d’avoir d’autres enfants…

On lui a diagnostiqué un « trouble d’adaptation » (une séparation…), mais on ne s’étonne pas qu’il ait du trouble à s’adapter à son psychiatre, et on lui permet d’en choisir un de son choix et de se plaindre publiquement du sien…

À chaque année, il pourra refaire des demandes honteuses de révision de son cas…

En septembre 2012, il a reçu la permission d’aller à bicyclette… librement… se divertir sous le ciel bleu qu’Olivier et Anne-Sophie ne reverront jamais.

 Et Mme Isabelle Gaston, la mère martyrisée de ses deux petits martyrs, se retrouve toute seule en enfer, où il n’y a jamais de beau ciel bleu.

C’est honteux. Honteux. Honteux. Je n’ai pas de mots.

Qui paie pour toute cette cruauté? Nous tous. Croyez-vous que de telles insanités protègent la vie des citoyens et des enfants du Québec? Par chance, cette cause ira en appel. Mais le mal est déjà fait, et j’ai tellement peur que toute cette horreur se reproduise encore et encore…

Si un « déséquilibre psychologique » a pour conséquence qu’une personne se fait DU MAL À ELLE-MÊME, je comprends qu’on puisse faire la demande auprès de spécialistes afin que cette personne malade puisse un jour vivre à nouveau en société, car si elle récidive, elle risque de se refaire DU MAL À ELLE-MÊME sans mettre en danger la sécurité publique.

Mais quand un « déséquilibre psychologique » a pour conséquence qu’une personne cause des SOUFFRANCES HORRIBLES ET LA MORT AUX AUTRES, il doit être clair que cette personne doit purger une sentence criminelle en plus d’être suivi obligatoirement par un psychiatre imposé, car si elle récidive, elle risque encore de recauser des SOUFFRANCES HORRIBLES ET LA MORT AUX AUTRES et de remettre gravement en danger la sécurité publique.

Je conseille aux amis des criminels de relire le paragraphe précédent, car eux, ils ne comprennent jamais rien du premier coup.

Bon. Est-ce que c’est fait? Relisez-le donc encore.

Et puis… toutes les violences excessives et tous les meurtres, prémédités ou non, ne sont-ils pas… des « déséquilibres psychologiques »? Comment, pourquoi et quand juge-t-on qu’un criminel est… sain d’esprit?

Hitler? Il était fou. Pas besoin d’être un psychiatre chevronné pour en arriver à ce diagnostique là, parce que plus fou que ça, ça n’existe même pas. Mais qui aurait la cupidité et la grossièreté de dire que ce n’était pas aussi et avant tout UN CRIMINEL? Que personne n’ose jamais prétendre ça devant moi. Car le regard de feu que je vous jetterai, il risque de vous brûler vif pour le reste de l’éternité.

Pour être moral, il faut toujours se poser la question : « qui a commis le crime? » ou « qui tenait l’arme? », car toutes les questions supplémentaires sont immorales quand on ne tient pas également compte des conséquences réelles sur la vie de la victime.

Je suis certaine que dans la jurisprudence, on peut déterminer que ce sont les amis des criminels qui sont à la source de telles revendications illogiques et insignifiantes. Si à l’avenir, notre système de justice ADDITIONNE toutes les RÉALITÉS, plus jamais les procureurs de la défense n’oseront plaider « la folie » auprès des juges et jurys. Ça sera la preuve que ma piètre opinion d’eux est grandement justifiée…

Je rêve du jour où c’est la couronne qui amènera cet argument là… pour compenser chaque fois où les criminels auront bénéficiés de soustractions au lieu d’additions dans le passé. Vous verrez à quelle vitesse la défense trouvera des psychologues pour prouver le contraire…

Une autre preuve que ce que j’affirme est hyper cohérent et que nos lois doivent changer immédiatement, c’est que notre société considère maintenant que l’alcool ou la consommation de drogue « au volant » est criminel, contrairement à il y a quelques années à peine. Cependant, ils se contredisent aussitôt qu’il est question de « crime » en parlant encore de « non-responsabilité » dans certains cas… Dites-moi donc ce qui est différent entre : trop boire et se droguer en tenant un « volant », ou bien trop boire et se droguer en tenant un « couteau »?

Révisez vos mathématiques du primaire sans ne plus jamais oublier les victimes et la sécurité publique dans vos additions.

8) ENCOURAGER LES CRIMINELS À PARLER

Je vous invite à regardez attentivement le visage de cette petite fille :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentement, le suspect numéro un dans la disparition de Cédrika est encouragé à garder le silence. Et des histoires épouvantables comme celle là, il y en a à la mégatonne.

Nos impôts paient grassement tous les intervenants de notre système judiciaire et ils ont supposément dû terminer des années d’études pour obtenir leur diplôme, surtout les juges. Mais il me semble évident que plusieurs n’ont pas les moyens de se payer un dictionnaire, ou bien la volonté de le faire (c’est pire).

La définition d’un homme dans le dictionnaire, c’est un être doué d’intelligence et d’un LANGAGE ARTICULÉ. Cependant, on encourage sans cesse les criminels à utiliser leur droit de… GARDER LE SILENCE!!!

Même que notre système pousse la farce jusqu’à exiger que la première obligation d’un policier qui arrête un criminel, c’est de lui mentionner expressément cette précieuse option : garder le silence! Et si dans le feu de l’action, le policier oublie que cet illogisme est la logistique de notre système illogique, et bien voilà… rendu devant la cour, la totalité de la cause… tombe à l’eau!

Qui devient alors le coupable aux yeux de la cour?

Le policier!!! Celui là même à qui on demande déjà chaque jour de mettre sa vie en danger afin de protéger la société mais de qui la cour exigera aussi bientôt de danser la claquette afin de donner un petit divertissement supplémentaire au criminel, car il ne faudrait surtout pas oublier de rappeler aussi sans cesse à tous les dangereux déséquilibrés de la planète qu’ils ont également le droit tout aussi fondamental : de rire à pleines dents!!!

Je répète qu’en aucun moment, on doit user de sévices physiques envers les criminels (à part en légitime défense). Donc, si les criminels veulent garder le silence, ils peuvent déjà le faire en tout temps et la grosse grosse majorité d’entres eux, croyez-moi en tant que victime, ILS LE SAVENT DÉJÀ.

D’insister sans arrêt pour rappeler aux criminels de se taire au lieu de les encourager à dire toute la vérité eux aussi (obliger juste les victimes à la cour?), c’est de vouloir ressembler à une gang de sans-dessein (Québécisme : Personne dénuée de bon sens, inepte, irréfléchie, stupide.)

D’oser accepter qu’une cause tombe à l’eau parce qu’un policier s’est servi de sa tête au lieu de vos niaiseries, là bien franchement, je ne manque pas seulement de mots, mais aussi de dictionnaire.

Il faut encourager l’homme à être un homme, ou bien à le devenir. Les policiers devraient avoir le droit d’interroger les criminels, en présence de leurs avocats si le criminel le désire bien sûr, mais ON NE DOIT JAMAIS DIRE À UN CRIMINEL DE PERDRE SON LANGAGE ARTICULÉ.

LES POLICIERS DOIVENT AVOIR LE DROIT DE QUESTIONNER LES PRÉSUMÉS CRIMINELS. LES PRÉSUMÉS CRIMINELS DOIVENT ÊTRE ENCOURAGÉS À SE SERVIR DE LEUR LANGAGE ARTICULÉ.

Attention, « encouragé », cela ne doit jamais vouloir dire « frappé physiquement ». Je répète que ce n’est pas le corps du criminel qui est criminel, mais son esprit. Un esprit criminel, ça se questionne par un esprit humain. Un esprit très très criminel, ça se questionne par un esprit très très humain. Vous savez, il existe déjà dans notre système judiciaire des enquêteurs chevronnés qui pourraient parvenir à faire parler le pire des criminels… s’ils en avaient enfin le temps!!!

DONNEZ TOUT LE TEMPS NÉCESSAIRE À L’ESPRIT HUMAIN POUR BIEN QUESTIONNER LES ESPRITS CRIMINELS.

Et présentement bien sûr, ça aussi, c’est une vraie joke. Car il y a des « délais à respecter »!!! Comment voulez-vous donc que les policiers puissent venir à bout de leurs interrogatoires s’ils ont un cadran qui fait tic tac et voient devant eux le criminel rire en comptant les secondes qui mènent à sa libération?

Ça prend 2 heures? Tant mieux pour toi. Ça prend 2 ans? Ou plus? N’ayez pas peur, l’esprit humain sera lui aussi confronté à l’horloge et se fatiguera lui aussi. Dans la vie, PERSONNE NE VEUT PERDRE SON TEMPS. Ça, c’est quelque chose qui nous rassemble tous, puisque depuis le début du monde, c’est bien rare que la vie ne se termine pas par la mort. Même que tristement… on a vu de nos propres yeux que personne n’est exempté de la mort. Alors… on est tous dans le même bateau, et personne n’a une seule seconde à perdre de sa propre vie.

Et puis… comme les criminels se feront accompagner de leur avocat dans la majorité des cas je présume, comme ces derniers ne sont pas à mon avis les « maîtres » de grand-chose, je gage que ce sont eux qui vont finir par dire à leur client… coudonc, parle!

9) TOUJOURS VOULOIR ENTENDRE TOUTE LA VÉRITÉ  

Pourtant à la cour, je répète que c’est la première chose qu’on demande aux victimes de faire : jurer de dire toute la vérité et rien que la vérité votre horreur. Oups, pardon. Votre honneur.

La vérité, c’est la « qualité de ce qui est vrai; conformité de ce qu’on dit avec ce qui est; chose, idée vraie. Principe certain, constant : les vérités mathématiques.» Tiens donc, encore une fois, il faut savoir compter.

Vrai : conforme à la vérité, à la RÉALITÉ.

Ah que j’aime mon petit Larousse. Lui au moins, il faut toujours du sens, comparé à ce qui suit.

          A) LES PREUVES

La cour se donne le droit de refuser DES PREUVES si les policiers ont découvert UNE OU PLUSIEURS RÉALITÉS mais n’ont pas eu le temps d’aller demander à un juge de bien vouloir signer une « invitation à voir des réalités » offerte gracieusement à sa royauté criminelle au frais de toute la société. On appelle ça « un mandat ».

Si je ne m’abuse, y a-t-il une seule victime au Québec qui a déjà reçu une « invitation à voir des réalités » signée de la main d’un juge avant qu’un criminel décide de la frapper, la violer, la tuer avec 46 coups de scalpels, ou la démembrer en jetant son corps pour qu’il pourrisse aux quatre coins du monde? Si oui, veuillez rapidement vous identifier s’il vous plait, puisque j’aimerais bien tous vous répertorier en vous tatouant dans le creux de ma main.

Comment oser accepter qu’une cause tombe à l’eau pour ça? Tant qu’à faire, demandez donc aussi aux policiers de se rendre jusque sur la planète mars? Habitués comme ils le sont de toujours devoir se fendre en quatre, c’est certain qu’ils vont y parvenir bien plus vite que toutes nos navettes spatiales. Mais tant qu’à risquer ainsi sa vie, aussi bien devenir carrément astronaute et d’avoir au moins le salaire qui va en fonction de tous les dangers encourus, non? Si la vérité ne triomphe pas, un mauvais jour, plus jamais personne n’aura le courage de devenir policier.

         B) LES TÉMOIGNAGES

Toutes les fois où j’ai été assignée à témoigner en tant que victime on m’a obligée à dire ceci à la cour : « Oui, je jure de dire TOUTE la vérité et rien que la VÉRITÉ ». C’est clair il me semble, tout le monde m’a entendue, c’est même enregistré aux greffes.

Mais ensuite, cette même cour a permis qu’une méga course à obstacles commence immédiatement car je n’ai pu dire  « que toute la vérité et rien que la vérité » QUE LA DÉFENSE VOULAIT BIEN ENTENDRE.

Objection et encore des objections votre honneur. Et si par chance son honneur vous octroie finalement le droit de terminer votre phrase, comme il s’est ensuivi 10 minutes d’argumentation au minimum, et comme vous étiez déjà peut-être nerveux au départ de revoir votre agresseur juste dans votre angle pas du tout assez mort, bonne chance pour compléter votre phrase.

Exemple : (chapitre II-D) Le pompier important a été jugé coupable le 22 janvier 2008 d’intrusion de nuit survenue chez moi le 11 août 2006. Le 14 avril 2009, je présentais à la cour une 2e déclaration contre cet individu afin d’obtenir un engagement à maintenir la paix puisqu’il ne voulait pas le signer et continuait depuis les premiers événements de 2006 à me harceler.

Bien sûr, la défense s’est tout de suite objectée fortement à ce que la cour tienne compte du jugement précédent. La juge a cependant jugé que ce jugement était pertinent, alors la défense a exigé de « refaire le procès ». La juge a alors accepté en mentionnant que comme l’interrogatoire de la couronne était « large », le contre-interrogatoire de la défense pourrait être « large ».

« Large »? Dire toute la vérité qu’on vient de me faire jurer de toute dire, ça s’appelle être « large »?

Ce n’est pas ça, vouloir entendre TOUTE la vérité. Ça, c’est d’accepter de perdre notre temps à tourner autour du pot, de savoir qu’il y a quelque chose de vrai quelque part mais de refuser de prendre le chemin le plus direct pour s’y rendre.

Selon moi, c’est sans contredit l’immoralité de la cour qui est beaucoup trop « large ».

Pourquoi entre autre les juges n’ont pas la déclaration des victimes en main? Actuellement, seulement la poursuite et la défense les ont. Une personne de plus qui étudie  le dossier, un juge de surcroit, il me semble que ce ne serait pas cela qu’on pourrait appeler du luxe.

           C) LES ANTÉCÉDENTS CRIMINELS

Je vais être très brève, car il me semble que cela saute aux yeux de n’importe quel être humain doué de raison et de conscience (charte universelle, 2e recommandation).

Les antécédents criminels sont des réalités (6e recommandation urgente). Et il est immensément immoral de faire de l’amnésie volontaire (1ière recommandation urgente).

Fait supplémentaire : le 22 janvier 2008 au palais de justice de Gatineau, la défense a eu le droit de présumer dans une audience publique que l’intrusion de nuit envers moi perpétrée par son client pompier important (jugée hors de tout doute) était bel et bien… de ma faute, puisque j’ai déjà fait des tentatives de suicide dans le passé à cause de mon géniteur criminel… Le grand bavard de la défense a également eu le droit de présumer sur ma vie sexuelle de manière totalement stupide et grossière. Cependant, il m’était impossible à moi de dire toute la vérité concernant les antécédents criminels de son client, accusé entre autre de voies de fait sur un agent de la paix…

C’est à se taper la tête contre les murs.

Puisqu’à la cour on permet de présumer « toute la vérité » sur les moindres détails vrais ou faux de la vie des victimes d’actes criminels dans une audience publique, LA COUR DEVRAIT TOUJOURS VOULOIR ENTENDRE « TOUTE LA VÉRITÉ » SUR LES ANTÉCÉDENTS CRIMINELS DU CRIMINEL, et également permettre de pouvoir présumer tous les petits détails vrais ou faux de leur vie personnelle. Sinon, c’est injuste, injuste, injuste et injuste, pour toutes les victimes d’actes criminels ainsi que tous les citoyens qui sont en droit d’entendre TOUTE LA VÉRITÉ afin qu’on puisse bien assurer leur protection.

10) VOIR LE DANGER ET L’URGENCE

Il y a un énorme fossé entre l’urgence que vivent les victimes et les policiers, versus tout le reste du processus judiciaire. Pourtant, on exige que les policiers se rendent le plus rapidement possible sur les lieux d’un crime quitte à mettre leur vie en danger. Cependant, lorsque le processus judiciaire s’enclenche, la notion de temps perd alors tout son sens.

À la cour, on prend même le temps de rigoler de bonnes vieilles blagues entre collègues de la poursuite et de la défense en attendant le juge, tout ça devant la victime assise dans la salle, tout en s’offrant une belle pause dîner d’un minimum de deux heures.

Pardon. C’est vrai. La victime n’est pas une victime, c’est un témoin de la Reine. Mais… si c’est la reine la vraie victime, pourquoi est-ce qu’elle a le cœur à rire tant que ça et que ça lui prend deux heures pour dîner? Bizarre. Moi toutes ces fois là, je n’ai réussi à boire que de l’eau, car j’avais tout mon corps et ma tête qui me criaient leurs souffrances.

Le 11 août 2006 vers 10h00 pm, je me reposais bien tranquille dans ma maison, sans déranger personne, couchée sur mon divan à regarder la télé. Je me suis levée pour aller à ma porte patio sud-est sur le côté privé de ma maison, totalement à l’opposé de mes deux portes d’entrées côté nord. J’ai alors vu mon gros raton laveur à qui je venais de donner une tartine quelques minutes auparavant, partir à la course en regardant vers le mur sud-ouest. J’ai vu une grosse ombre à ma droite. J’ai pensé que c’était un ours, mais l’éclairage de chaque côté de ma porte patio m’empêchaient d’en voir davantage.

J’ai tout de suite couru dans ma cuisine à ma porte patio sud-ouest totalement dans le noir. J’ai alors vu surgir à ma gauche à environ 15 pieds de moi un homme avec l’éclairage dans le dos. J’ai tout de suite crié à tue tête : « C’est qui!!! ». L’homme s’est alors collé contre ma maison en longeant le mûr comme un tueur. J’ai immédiatement fait du vol plané jusqu’à mon cadran de système d’alarme et les trois sirènes extérieures ont été déclenchées. J’ai ensuite couru me barricader dans ma chambre. Je n’ai pas attendu que la centrale me rappelle pour vérifier l’urgence et j’ai aussi immédiatement contacté le 911. Une sirène également installée dans ma maison m’empêchait d’entendre si l’individu était entré de force. Le répartiteur du 911 m’a conseillé vivement de me sauver de mon domicile.

J’ai saisi mon cellulaire, j’ai ouvert ma porte nord sans savoir qui était derrière, j’ai couru à toute vitesse vers mon véhicule. Je m’y suis enfermée et je me suis mise à conduire à toute vitesse. J’ai rappelé sur mon cellulaire le centre de répartition en tremblant tellement que mon téléphone tombait de mes mains, et j’ai reparlé à la même personne précédente; il m’a indiqué un lieu où attendre les policiers. Vingt minutes se sont écoulées dans la noirceur totale. Je guettais toutes les voitures suspectes. Je ne savais pas si la grande porte arrière de mon Toyota Rav4 était verrouillée. Toutes les portes de mon véhicule se verrouillaient à la main. Je les ai toutes passées une à une de l’intérieur et j’ai ensuite couru rapidement dehors vérifier si un tueur n’était pas caché dans ma valise arrière et j’ai aussi verrouillé cette grande portière qui n’avait pas de serrure intérieure.

Comme quelques minutes plus tôt je me pensais en sécurité chez moi, système d’alarme et mes portes bien barrées, ma maison étant située dans la forêt à 650 pieds du chemin public, je portais… un déshabillé. J’étais gelée, sans mon sac à main, sans vêtement convenable, en état de choc. 

Par malchance, tous les policiers de mon secteur étaient déjà pris dans des urgences. Ce sont deux policiers de l’autoroute de Gatineau qui ont réussi à parcourir en 20 minutes une distance qui prend normalement le double de temps en roulant pourtant à une vitesse moyenne de 105 km heures. Si on en fait le décompte, on arrive vite à la conclusion que CES DEUX POLICIERS ONT RISQUÉ LEUR VIE SUR DES ROUTES MAL ÉCLAIRÉES ET ZIGZAGUÉES DE CAMPAGNE.

Ma portée d’entrée était restée ouverte quand je me suis sauvée de chez moi. On a dû inspecter toute ma maison. On a parcouru mon entrée, pour y découvrir des empreintes de bottes dans le plein milieu de mon chemin. L’homme avait monté ma côte à pieds, en se sauvant vers le sud-ouest.

Les policiers ont tout de suite pris toutes les informations nécessaires. J’ai immédiatement soupçonné un ex-copain que j’ai fréquenté seulement 6 jours, à qui j’avais dû dire une semaine plus tôt : si tu reviens chez moi, j’appelle les policiers. Cet homme était très effronté et s’était aussi venté devant moi de s’être battu avec son ex-conjointe, entre autre. Je sentais un réel danger en sa présence.

J’avais du mal à le croire ainsi qu’un des deux policiers car… cet individu était nul autre que : un pompier ayant aussi fait l’armée. Ceux-ci sont supposés protéger la vie des gens, non pas les faire fuir de leur propre domicile!!! Mais comment savoir si c’était lui? Comment vérifier les empreintes de ses bottes? Comment vérifier ses horaires de travail? Comment savoir s’il ne reviendrait pas encore? Comment savoir s’il c’était la première fois qu’il m’espionnait ainsi? Que me voulait cet individu? Sûrement pas du bien…

On n’obtient pas toutes ces informations comme ça : ça prend un « mandat ». Revoir la recommandation no8.

En plus, les deux policiers partaient en même temps pour leurs deux semaines de vacances. Entretemps, le poste de ma région ne pouvait pas poursuivre sans le rapport de ces policiers et m’ont conseillé d’être très prudente « en attendant ».

Je n’étais pas pour attendre de devoir me sauver à nouveau de ma propre maison ni de me faire tuer.

J’ai réussi toute seule à obtenir les aveux en mettant ma vie en péril. J’ai eu peur pour mourir. Je ne conseille à aucune victime de faire cela, et moi-même, je ne le referai plus jamais jamais jamais.

Mais ce n’est pas terminé. J’ai dû aussi réussir seule à produire un enregistrement sonore. Le policier responsable du dossier m’a recontactée dès son retour de vacances. Des accusations ont immédiatement été portées.

Pourquoi ensuite a-t-il fallu que s’écoulent au compte goutte presque QUATRE ANNÉES AVANT QUE J’OBTIENNE UN MINIMUM DE PROTECTION??? Choix de réponses :

     a) parce que les intervenants de la cour s’imaginent que leurs nombreuses années d’étude les rend de loin supérieurs aux victimes,

     b) parce que les intervenants de la cour se croient eux-mêmes à l’abri des criminels car c’est hyper facile pour eux d’obtenir des beaux mandats,

     c) parce que les intervenants de la cour pensent que tous leurs titres, leurs toges et toutes leurs glorieuses marques de noblesse parviendront pour le reste de l’éternité à les protéger comme des Dieux, placés bien au-dessus du droit de vivre des pauvres mortels, ainsi qu’à dissimuler leur manque de moralité, d’humanité, de discernement, d’intelligence et de jugement.

      d) toutes ces réponses

Ceux qui n’ont pas répondu d) selon moi, ce sont des intervenants de la cour.

Autre réalité : celui ou celle qui a inventé le mot « proforma » s’est fourvoyé royalement. Non monsieur, non madame, ce n’est pas « pro » du tout.  Il semble que lorsque la couronne a accepté une plainte, celle-ci se retrouve immédiatement dans un système où le dossier se promène rapidement seulement lorsqu’il s’agit de le prendre « sur » la pile pour le remettre « sous » la pile. Lorsqu’on appelle au palais de justice à plusieurs mois d’échéances afin de savoir où en est rendu notre plainte, il se peut qu’on nous réponde jusqu’à 4 ou 6 fois que tout est encore remis « proforma »…

Toutes les fois où notre système prend des détours qui n’en finissent plus, défiant la lenteur des plus grosses tortues à carapaces… quand ils ne se mettent pas carrément à nous reculer dessus… c’est totalement inacceptable, car CE N’EST PAS JUSTE (relire la définition de justice si nécessaire).

Il faut enfin comprendre que plus le lapse de temps est long avant que le criminel soit puni, plus il a des chances de se convaincre qu’il est brillant et de récidiver. Pour la victime, c’est le prolongement de l’enfer. Plus le temps passe pour une victime qui a peur, plus c’est souffrant. Un trop long délai d’angoisse, ça devient de la torture. Faut-il se mettre à genoux pour implorer votre pitié? Si oui, je suis prête à le faire au nom de toutes les victimes d’actes criminels. Ça sera encore moins souffrant que de passer des heures interminables à la barre, toute seule debout, pendant que tout le monde est bien assis sur son derrière, y compris le criminel bien sûr.

Je le répète: les victimes ne sont pas des martyrs. Il faut à tout prix voir le danger et l’urgence afin d’éviter des horreurs comme l’histoire atroce de Julie Boisvenu, décédée à l’âge de 27 ans en juin 2002, enlevée, séquestrée, agressée sexuellement et assassinée par un récidiviste.

 

 

 

Quelle magnifique femme. Quelles horribles injustices.

 

11) NE JAMAIS MENTIR

Mentir : Donner pour vrai ce qu’on sait être faux ou nier ce qu’on sait être vrai. TROMPER PAR DE FAUSSES APPARENCES (Larousse).

Dire que ce n’est pas la cause de la victime mais de la reine, c’est de mentir. La reine n’a même pas été témoin de rien du tout…

Toutes les fois où des soustractions et des divisions de facteurs sont effectuées, au lieu d’additionner des réalités et de toujours faire preuve de gros bon sens, c’est mentir.

Toutes les fois où la défense présume démesurément et que toute la cour prend plaisir à se faire fourvoyer, c’est mentir.

Toutes les fois où notre système de justice s’amuse à jouer au plus épais, en répétant au criminel son droit de garder le silence, c’est mentir. Même les enfants de deux ans sont déjà au courant de ça.

Toutes les fois où des preuves tangibles sont refusées, pour toutes sortes de raisons injustes et illogiques qui ne protègent que les criminels, c’est mentir.

Toutes les fois où les victimes d’actes criminels se font museler à la cour, c’est mentir.

Toutes les fois où les antécédents criminels sont tenus sous silence à la cour, c’est mentir ET COMPLÈTEMENT INSENSÉ.

MENTIR, C’EST IMMENSÉMENT DANGEREUX ET INSENSÉ LORSQU’ON PARLE DE SÉCURITÉ PUBLIQUE.

Toutes les fois où des pardons sont accordés aux criminels. Une absolution, c’est un pardon, l’effacement total d’un crime. Autrement dit, si un citoyen du Québec a des doutes concernant un individu et se rend au palais de justice pour consulter le registre qu’on appelle « les greffes », il sera tenu dans l’entière ignorance de LA RÉALITÉ DE CE CRIME. Et tous les pays du monde qui nous ouvrent généreusement leurs frontières seront également tenus dans l’ignorance de ce crime. Quelle fière allure on a.

12) NIVELER LE SALAIRE DES PROCUREURS DE LA DÉFENSE

Je sais. 

Là, c’est comme de jeter de l’eau bénite sur des vampires. 

Mais justement, les victimes n’ont plus de sang à leur offrir, alors c’est assez, il est grand temps d’agir.

Comme les procureurs de la défense sont beaucoup plus payés que la poursuite, ce sont eux qui ont le plus de temps pour déplacer toutes les virgules et produire des interprétations magistrales afin de s’approprier les meilleurs règles et techniques de la cour. Par le fait même, ils multiplient leurs chances de gagner les procès au détriment des droits des victimes d’actes criminels.

À qui cela profite? Seulement aux criminels et leurs défenseurs. La majorité de ces derniers vont bientôt tous pouvoir s’acheter des châteaux à Monaco… à nos frais.

Hausser les salaires de la poursuite? Ensuite celui des juges? Non mais… servons-nous enfin de notre tête. Il faut niveler le salaire de la défense, et tout est réglé.

Si la poursuite est payée un montant de l’heure dans une cause, la défense doit être payée au même montant de l’heure dans cette pareille cause. Sinon, ce n’est pas bien, c’est immoral, et donc : injuste.

Comme ce sont les criminels qui paient grassement la défense et qu’ils n’en auront plus assez pour leur argent, on va bientôt voir à quelle vitesse les amis des criminels apprendront aussi par cœur la définition du dictionnaire des mots « justice » et « vérité » et « criminel » et « victime » et « martyr », car ce sont dorénavant eux qui auront les criminels sur le dos, et pas la société. En effet, ils ont tout intérêt à ce que rien ne change…

Puisque la défense n’a jamais pitié des victimes, désolée mais en tant que victime d’actes criminels, je n’aurai jamais pitié d’eux non plus.

13) TOUJOURS SE METTRE DANS LA PEAU DES VICTIMES

Je pense que tous ceux et celles qui ont décidé des règles et techniques actuelles, même si ils étaient peut-être remplis tout plein de bonne volonté, se sont égarés en se mettant plutôt dans la peau… des criminels.

Je sais bien que notre lourd passé de chrétienté nous enseigne à pardonner et prendre pitié… mais attention : il ne s’agit pas ici de la tarte de la voisine qui est brûlée ou du mari qui laisse traîner son linge sale… IL S’AGIT DE CRIMES (voir chapitre XI, Dieu et son pardon). 

Pour rétablir l’équilibre et établir correctement la distinction entre ce qui est bien et ce qui est mal, il faut avant tout avoir un esprit logique et moral en se mettant d’abord et avant tout dans la peau DES VICTIMES.

Imaginez l’image d’une balance. D’ailleurs, la justice est souvent représentée par cette image. Pour maintenir la paix et protéger la vie des citoyens, il faut tout simplement que le bien soit plus puissant que le mal, en tout temps.

Il ne faut jamais raisonner ainsi : « si j’avais commis ce geste criminel, pourquoi j’aurais eu telle ou telle raison de la faire, que faudrait-il faire afin que je change de comportement ».

Ça, c’est de mettre la charrue avant les bœufs.

Il faudrait plutôt toujours raisonner clairement en se disant d’abord ceci: « si j’avais subi tel ou tel crime, comment je pourrais y survivre physiquement et psychologiquement, que faudrait-il faire afin que je me sente à nouveau en sécurité et en paix ».

Il est crucial de CHOISIR le bon raisonnement juste car notre système de justice existe pour MAINTENIR LA SÉCURITÉ PUBLIQUE. Ce sont toutes les victimes d’actes criminels qui devront vivre tout le reste de leur vie avec des souffrances impensables, causées par le criminel et ses propres choix personnels (ou le geste de son propre bras, dans les cas de folie).

Il ne faut jamais se sentir coupable de se mettre d’abord et avant tout dans la peau des victimes et de s’éloigner le plus possible de la pensée des criminels. Toutes les règles et techniques doivent être établies à partir de ce seul raisonnement juste, logique et cohérent.

Après le processus judiciaire seulement, ce sont aux psychologues spécialisés, imposés en addition à certains criminels pour les crimes qui dépassent l’entendement humain, que doit revenir la lourde tâche de « tenter de comprendre » les esprit criminel, les êtres inhumains et les maladies mentales.

Pourquoi? Parce que la charte des droits de l’homme existe depuis 1948, que la définition de l’homme y est clairement établie, et que si nous prétendons nous-mêmes faire partie des êtres humains (et j’espère que tous les intervenant de la cour ont conscience de cela), POUR QUE NOTRE ÉVOLUTION SOIT RESPECTABLE, IL FAUT TOUJOURS ET EN TOUT TEMPS PENSER COMME UN ÊTRE HUMAIN. JAMAIS COMME UN ÊTRE INHUMAIN. 

À la mémoire de Tara Saad, décédée à l’âge de 5 mois, secouée par une aide domestique le 17 mars 2004, lui causant une hémorragie autour du cerveau et à l’intérieur des yeux ainsi qu’un œdème pulmonaire. Tara a dû être débranchée le vendredi 19 mars 2004, à midi 35.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’aide domestique a été reconnue coupable le 25 octobre 2005 avec une peine de seulement 5 ans d’emprisonnement pour homicide involontaire. La criminelle a été remise en liberté au bout d’à peine 18 mois… et a ensuite donné naissance à un enfant…

La petite Tara elle, n’a même pas eu la liberté de fêter ses 18 mois. Elle ne fêtera jamais ses 5 ans non plus… et la criminelle l’a aussi privée de son droit de devenir un jour elle aussi une mère.

Que notre système de justice est… inhumain.

14)  SE SOUVENIR DE NOTRE DEVISE

Notre devise au Québec est : je me souviens. Est-il possible de s’en souvenir?

Pourquoi y a-t-il autant de prescriptions sur plusieurs crimes? « Je ne me souviens plus de rien au bout de quelques mois… »

Pourquoi y-a-t-il des délais pour les plaintes à la déontologie policière? « Je ne me souviens plus de rien au bout d’un an… »

Pourquoi se permet-on de donner des absolutions aux criminels? « Coupable, mais je ne me souviens plus de rien du tout, ni des conséquences sur la vie de la victime, ni de la sécurité publique. » (Voir chapitre III)

Pourquoi y-a-t-il des délais pour le PROTECTEUR DU CITOYEN (l’ombudsman) ? « Je suis ton protecteur, mais moi non plus je ne me souviens plus de rien au bout d’un an, alors finalement, protège toi donc tout seul ».

Lorsqu’on est victime d’actes criminels, on est déjà très affaibli par le criminel et on souffre immensément. Toute notre énergie physique et mentale est absorbée par notre obligation de protéger notre vie et de pouvoir réussir à parvenir sain et sauf jusqu’à la fin du processus judiciaire. A-t-on vraiment besoin en plus de se faire stresser par des fonctionnaires? Achetez leur donc des fouets tant qu’à faire?

15) ÉTABLIR DE VRAIES PRISONS

Tout le chapitre XV y est consacré, mais en voici les lignes directrices.

Un criminel, c’est extrêmement plus dangereux qu’un enfant. Pourtant, la grosse majorité des parents du Québec et du Canada encadrent mieux leurs enfants que notre système de justice encadre les criminels actuellement. Petit exemple simple : qui dira à son enfant fautif, « je vais te questionner, mais tu as le droit et je t’encourage à ne pas me répondre et à me rire en plein visage »? J’ai d’autres dizaines d’exemples identiques pour vous.

Il faut bien comprendre que ce n’est pas le corps du criminel qui est criminel, mais son esprit. D’ailleurs, si la défense plaide si souvent des « facteurs atténuants » concernant l’état d’esprit du criminel en présumant sa « non-responsabilité », c’est que même eux ont déjà compris cela.

Actuellement, nos prisons ne sont que quatre murs de béton, où les esprits criminels ne sont aucunement encadrés. Tout plein de divertissements, où jamais aucun criminel ne sera en mesure de bien saisir la notion de temps, ainsi que tout plein de violence excessive, où jamais aucun criminel ne sera en mesure de bien saisir non plus la notion d’un vrai être humain. C’est très très grave.

Les criminels ne sont pas des déchets et les prisons ne sont pas des poubelles que nous pouvons impunément ensuite revider dans la société. Il nous faut être cohérent dans nos encadrements, sinon toute la sécurité publique se retrouve en grand danger, comparable à un immense dépotoir à ciel ouvert. Si nous n’agissons pas immédiatement, même le beau ciel bleu risque un jour de disparaître, pas seulement pour les victimes d’actes criminels déjà conscientes de cela, mais aussi pour tous les citoyens qui se croient bien protégés… et qui j’espère, ont le droit de l’être et de vivre en paix.

16) LES CRIMINELS, PARENTS OU NON, INTERDITS DE CONTACT AVEC LES ENFANTS

Remarquez que je n’ai pas dit « leurs enfants », car lorsqu’on choisit de commettre des crimes envers son propre enfant, on choisit également de perdre son droit en tant que parent et citoyen fréquentable.

Des interdits de contact sont absolument obligatoires, SANS AUCUNES EXCEPTIONS.

17) à suivre…

 

l’index chapitre suivant

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