Pourquoi il est vital pour les victimes d’obtenir justice, selon l’expert L.E. Dubois

Jean-Louis Dufresne, Marie-Renée Baillargeon, Jennifer Fortin-Bélanger, Caroline MoreauSylvia Ribeyro… et probablement des centaines d’autres victimes d’actes criminels graves, se sont faites malmener de manière épouvantable et inhumaine par une justice qui entrave elle-même impunément la justice. Sans compter que même lorsque la vie des victimes leur est horriblement volée et que la mort est au rendez-vous, les sentences bonbons pleuvent de toute part au Québec…

Qu’advient-il à toutes ces victimes à qui notre justice insensée refuse honteusement un minimum de respect et de compréhension?

Louis-Ernest Dubois est psychothérapeute et membre de l’ordre des psychologues depuis plus de trente ans déjà. Il a consacré sa vie à venir en aide aux victimes d’actes criminels et sa grande expérience sur le sujet est sans équivoque.

« Après des actes criminels, dire tout bonnement à une victime de « tourner la page » m’apparaît insensé et très dommageable, car il faut à tout prix résoudre le problème de dissonance cognitive lié à l’abus dont la victime a été l’objet.

Dissonance cognitive, entre les valeurs profondes de tout être humain qui aspire au respect de soi et de son intégrité physique, psychologique, morale et émotionnelle. Par l’agression, cette dissonance est activée et engendre immédiatement un état de stress aigu, avec éléments de dissociation et induction d’un état de stress post-traumatique possibles. »

Marie-Renée

Autrement dit, cet expert affirme qu’après un acte criminel, les souffrances des victimes sont bien réelles. Alors pourquoi notre système judiciaire se permet-il régulièrement de les martyriser encore davantage?

Louis-Ernest Dubois précise: « Cette réaction de stress engendre une reviviscence de tous les autres traumas survenus antérieurement par la victime, par l’activation dans le cerveau de la réponse psycho-physiologique induite par la nouvelle agression, c’est-à-dire; un trauma. Cette activation nous ramène à ce niveau au plan physiologique, ainsi qu’à la réponse psycho-physiologique de la naissance, lorsque nous passons du milieu intérieur à l’air libre. Cette situation entraîne un risque de régression et de décompensation psychologique important qui mérite toute notre attention.

Il faut s’assurer que cette réaction de régression soit résolue au service du moi, plutôt que déstructurant et destructif pour le moi. Dans un second temps, il faut assurer un support affectif et une psychothérapie adéquats afin de recadrer un concept de soi, un estime de soi, une confiance en soi et en l’autre, ainsi qu’un sens d’identité mis à mal par le crime.

La psychothérapie vise à intégrer un recadrage des objets internes; « je suis une victime », avec la culpabilité associée ; « qu’est-ce que j’ai fait de mal », c’est à dire une régression à un mode de pensée infantile, qui accompagne le vécu expérientiel de la victime.

Tant que ce remaniement objectal n’est pas recadré, la victime n’accède pas à la réorganisation du moi dans un mode de compassion envers elle-même et une reconnaissance pleine et entière du crime. Il ne peut y avoir de réorganisation sans cette compréhension préalable. Nous comprenons donc aisément que la souffrance des victimes perdure et peut dégénérer rapidement, si nous dévions un tant soit peu des besoins réels liés à l’essence même des homos-sapiens. »

Après de tels éclaircissements très précis et raisonnables, on comprend immédiatement que la vie des victimes est gravement en danger si elles se retrouvent seules et livrées à elles-mêmes. Pourtant, notre système offre une multitude de services aux criminels pendant et après l’exécution de leur sentence… Et même s’ils sont jugés coupables de meurtres crapuleux, on leur permet des appels à la cour d’appel et la cour suprême aux frais des contribuables afin de se faire entendre et ré-entendre…

Olivier et Anne-SophieComment qualifier un système qui muselle ses victimes et les prive de leurs droits fondamentaux, tout en gratifiant les criminels de mille et un privilèges?

Au Québec, une pétition a été créée pour exiger plusieurs revendications auxquelles tous les bons citoyens ont droit. Cette pétition minutieusement élaborée, se base sur la protection de la vie des plus faibles, nos enfants, pour devenir la pierre angulaire de l’évolution saine de notre humanité.

Personne n’est à l’abris de subir un acte criminel. Et si c’était vous? Souhaiteriez-vous que votre vie s’anéantisse peu à peu? Aimeriez-vous obtenir l’aide nécessaire afin qu’on vous aide à porter ce trop lourd fardeau?

Joignez-vous à nous pour supporter les victimes d’actes criminels. Merci infiniment de votre soutien.

Cliquez ici pour supporter les victimes d’actes criminels 

 

 

 

5 Replies to “Pourquoi il est vital pour les victimes d’obtenir justice, selon l’expert L.E. Dubois”

  1. Julien says:

    Merci pour cet article tellement nécessaire… J’ai signé votre pétition avec beaucoup de compassion. Bravo à vous.

  2. Au Québec si ta pas d’argent tu pers automatiquement je pourrais vous citer des cas mais je n’ai pas le temps le dossier qui m’occupe
    présentement est celle des enfants nées hors mariage sans le consentement des deux diocèse de Montréal et de Québec de la religion Catholique. 4 complices dans ce dossier les deux Gouvernements du Canada et Québec les psychiatres les sœurs de la charité de la providence ont décréter un décret 816 pour mettre des enfants dans des centres psychiatriques pour faire plus d’agent au religieuses et au deux gouvernements. Pour régler le tous sans passer a la cours institue un programme National sans fautes et des miettes en compensation et le tour est jouer pour eux voila comment ont écrase les victimes au Canada et au Québec.

  3. Une amie vient de passer une semaine complète aux soins intensifs après avoir été poussée au bord du suicide par l’incurie de l’IVAC. Ai-je besoin d’écrire ce que je pense de ce système qui a tendance à empirer l’état de bien des gens au lieu de les aider à reprendre leur vie en mains?

  4. Mon Cas personnel dans les massacres des enfants nées hors mariage est celle ci. Après avoir fait un hôpital ou j’étais dans un orphelinat
    Les préposées ou les moniteurs ou gardiens s’amusait a faire des concours qui violait plus d’enfants et le plus beau évidement, je me suis fait violé des l’âge 12 ans a plusieurs reprise les employer les moniteurs couchait dans l’institution car il ne les payait pas beaucoup en plus pas beaucoup de voyagement a cet époque la.
    Les violes se produisait durant le carême ou les sœurs passait des heures à prier et chanté. Le moniteur Noel Cloutier ma violer si fort que je me suis retrouver a l’hôpital pour opération a l’anus
    Revenue il continuait de plus en plus il m’envoyait sont sperme dans ma figure il m’enculait il me forçait et le sucer en tout cas tout les façons du violeur malade ce se fessait attaché avec une camisole de force quand je ne voulais rien faire.
    Et j’avais beau le dire la sœur de ma salle la sœur me disait en sa réponse tes un p’tit menteur
    Va te coucher sa va te faire du bien. La fois suivante j’en avais assez il ma prit dans les escaliers et me forças a monter au niveau des moteurs ascenseurs et il ma sucer et je braillais ou pleurer si le mot n’est pas bon assez fort il ma étouffer, jusqu’à j’arête et il mit 50 sous dans ma poche RRR arrière et je continuais a pleurer dans le corridor soudain l’abbé Desroches le nouveau prêtre me dit que ce passe t’il je lui dit en montrant du sperme dans mes mains a mat dit viens a mon bureau et je lui comptait mes mésaventures avec mes moniteur car il en avait d’autre que je ne concassait même pas les noms car les concours continuais de plus en plus.
    L’abbé Paul Desroches m’emmenait voir la supérieure pour lui compter que c’tait pas le première fois et il dit la je vais faire venir la police ont doit arrêter l’hémorragie tout de suite, la sœur lui dit énerver vous pas ont va trouver une solution et elle ma dit Hervé sort d’ici j’ai a parler a L’abbé Desroches sort et je fit.
    Je ne sait pas toute se qui sait dit en dedans car elle avait un bureau capitonner pour ne pas écouter a la porte quand il est sortie il ma dit qu’il avait donner un ultimatum que si sa se recommençais il appellerais la police quand même.
    Le lundi lendemain arrive il est venue dans ma sale dit a la sœur Olive Des Anges le sœurs supérieure ma dit de l’habiller proprement car i s’en va dans un autre institution, j’ai sauter de joie de dit a la sœur tu vois c’est pas des mensonges garde ton violeur un jour je vais l’attraper se violeur et je suis partie pour aller au Mont-St-Antoine ou une nouvelle vie commençais.
    apprendre un métier de menuiser voila

    Quand j’ai fait le rapport a la police provincial je luis comte toute mon histoire il ma dit ha ha tu as accepté de l’agent je dis non il me la mit après je ne sais pas quoi faire avec car il na pas d’agent nul part ici en plus j’avais 12 ans et je suis un débile il na pas plus le droit de me violenter il avait le mot d’ordre de na pas passer aucun dossier criminel dit le protecteur du Citoyen Daniel Jacoby

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