Politiciens sans pitié envers les enfants agressés?

Je crois avoir le droit de poser cette question. Et elle est cruciale à mon humble avis. Quel sera l’avenir de notre société si les politiciens n’ont aucun respect envers les enfants agressés? Ont-ils au moins pitié des enfants martyrs? Jugez-en par vous-même…

Cette semaine, j’ai été sous le choc de visionner cette vidéo, un beau gros cadeau de nos belles campagnes électorales qui nous coûtent des millions. Je vous invite à d’abord à entendre cette preuve en cliquant sur le lien Youtube suivant: http://youtu.be/0ioEJCy1Ohs

La première ministre Pauline Marois est accompagnée de Pierre Karl Péladeau lors d’une conférence de presse. On entend tout à coup dans la salle un homme crier: “Justice pour les enfants de Duplissis, Monsieur et Madame, Justice!” Ensuite, une dame ajoute: “Enquête sur la DPJ”.

Immédiatement, directement dans la salle, plusieurs réprimandes se mettent à pleuvoir. Sur un ton de colère, pour faire taire immédiatement les revendicateurs, on les rabroue de manière condescendante comme si on voulait calmer un chien fatiguant: “ah… ah… ah… ah…” On comprend vite que les deux personnes qui ont osé s’exprimer sur les souffrances des enfants se font sortir avec force de la salle, car ils crient en se débattant pour y rester…

entrave la justice

Et puis s’ensuit le bec pincé de la première ministre, et la face sans aucune expression de Mr Péladeau. Mme Marois s’empresse d’ajouter sur un ton de reine Élisabeth: “C’est dommage, car on les a beaucoup aidés, déjà…” Peu après, elle sursaute d’horreur, car l’homme qui se débat pour ne pas qu’on le jette hors de la salle comme une ordure, lance un blasphème…

Sursauter pour un blasphème… Il est pourtant clair que les enfants de Duplessis et de la DPJ ont subit bien davantage que des blasphèmes dans leur vie à eux… mais ils ne devraient pas s’en plaindre? La première ministre ne semble malheureusement pas posséder les neurones nécessaires pour émettre un raisonnement sensé.

“Les orphelins de Duplessis est le nom donné à des milliers d’enfants orphelins qui ont faussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement du Québec et confinés dans des institutions psychiatriques. On considère que c’est le cas le plus important de maltraitance d’enfants dans l’histoire du Canada. Tous ces orphelins seront baptisésorphelins de Duplessis car cela coïncide avec l’époque où Maurice Duplessis était premier ministre du Québec.

Dans les années qui suivirent, longtemps après la fermeture de ces institutions, les enfants devenus adultes commencèrent à dénoncer les mauvais traitements et les abus sexuels qu’ils enduraient aux mains des prêtres, des sœurs et des administrateurs catholiques. Rappelant les abus par les Couvents de la Madeleine, les orphelins de Duplessis affirment qu’ils étaient réduits à l’esclavage et assujettis à des abus physiques extrêmes pour des écarts de comportement.

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Dans les années 1990, il restait environ 3 000 survivants et un groupe important s’est formé, lançant une campagne pour obtenir justice. Ils se sont donnés le nom d’Orphelins de Duplessis. En plus de la responsabilité du gouvernement et de l’Église, le Collège des médecins du Québec est ciblé après que certains des orphelins eurent trouvé des copies de leurs dossiers médicaux qui avaient été falsifiés. Classifiés mentalement déficients, plusieurs de ces enfants furent assujettis à une variété de tests de médicaments et utilisés dans d’autres expériences médicales. Relâchés seulement lorsqu’ils eurent atteint la majorité, ils étaient sans éducation et mal préparés à la vie d’adulte. Le suicide n’était pas rare; tourmentés par leur traitement, le crime et d’autres comportements dysfonctionnels étaient répandus parmi le groupe.

L’un des portes-parole du groupe auprès du Gouvernement du Québec fut l’écrivain et poète Bruno Roy. Au début, le gouvernement du Québec refusa leurs demandes de justice, mais après qu’ils eurent commencé à s’attirer une large publicité, en mars 1999, le gouvernement péquiste fit des excuses publiques et une offre symbolique d’environ 1 000 $CAD en guise de compensation pour chacune des victimes. L’offre fut rejetée, et le gouvernement sévèrement critiqué par le public. Le protecteur du citoyen, Daniel Jacoby, déclara que le gouvernement avait banalisé les abus allégués par les victimes dans sa façon de gérer le dossier. Néanmoins, le gouvernement québécois de Lucien Bouchard refusa toujours de tenir une enquête et faire toute la lumière sur le scandale.

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En 2001, les Orphelins reçoivent une offre de la part du gouvernement de Bernard Landry (Parti québécois) pour une compensation fixe de 10 000 $CAD par personne, plus 1 000 $CAD pour chaque année d’incarcération injuste dans une institution psychiatrique. L’offre montait donc à environ 25 000 $CAD par orphelin; elle était toutefois limitée aux 1 100 orphelins survivants que le gouvernement avait déclaré déficients mentaux, n’incluant pas de compensation pour les victimes d’abus sexuels ou d’autres formes d’abus. Ayant peu de choix, l’offre fut acceptée par ceux auxquels elle s’appliquait, tandis que les autres ne reçurent rien. Bien des gens soutiennent toujours que justice n’a pas été faite et qu’une infraction criminelle est restée impunie.” (WikipédiA)

La somme de 25 milles dollars, je présume que c’est ce que dépense Mme Marois en moins d’un mois pour ses soins de beauté et ses jolis vêtements griffés… Et elle ose affirmer que c’est beaucoup d’aide, ça? Tout en ne se gênant pas pour faire sortir brutalement de la salle les victimes de bourreaux d’enfants afin de les faire taire?

Et pour Mr Péladeau, cette somme est du petit argent de poche. N’aurait-il pas pu au moins, au gros minimum, simuler la face d’un homme digne de ce nom là? Aie bien non.

Nos deux brillants politiciens n’ont sûrement jamais vu de derrière de véhicule au Québec? Alors voici un petit rappel pour eux, où il y est inscrit notre devise, qu’ils n’ont peut-être jamais lue?

plaque immat québec

 

C’est bien écrit la devise du Québec: “Je me souviens”. Est-ce qu’on pourrait enfin s’en souvenir, Mme Marois? Même si certaines victimes de bourreaux d’enfants ont reçu quelques sous à peine, ça ne veut pas dire qu’ils doivent devenir Alzheimer, ni vous avec.

Et en ce qui concerne la nécessité d’ouvrir un enquête publique sur la DPJ, voici le témoignage d’une enfant victime de ce système, qui a accumulé plusieurs preuves accablantes, que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant: “DPJ, c’est de votre faute“.

Chaque fois que l’on fait taire des victimes de bourreaux d’enfants ou leur famille, on redonne du pouvoir aux agresseurs. Faut-il absolument préciser que c’est également faire preuve d’une inhumanité sans borne?

Pauline Marois

Ensuite, avoir l’audace de sourire avec un enfant dans les bras, en faisant semblant de l’aimer et de le protéger, tout ça pour seulement mousser une campagne électorale, ça me donne carrément envie de vomir. Quelle hypocrisie… bon sang… quelle hypocrisie! Ne trouvez-vous pas que c’est dégoûtant? Moi oui.

Sylvia Ribeyro

Pétition importante à signer et partager pour la Justice envers les enfants agressés et assassinés

 

 

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