H) Résumé des faits avant le 25 juin 2002
Lorsque j’avais environ un mois en 1966, mon géniteur criminel m’a secoué avec arrêt respiratoire. Il m’a ensuite frappée avec force excessive à plusieurs reprises de l’âge de 4 ans à mes 19 ans jusqu’en 1985, sur le corps et surtout par des coups à la tête où je me sentais assommée. Je l’ai également vu battre ma mère en sang ainsi que ma grande sœur lorsque j’avais respectivement 9 et 15 ans.
Mon géniteur criminel m’a toujours imposé sa loi du pardon. J’ai fait de nombreuses tentatives de suicide à partir de l’âge de vingt ans en 1986. En août 2000, le criminel s’est rendu chez moi me menacer et le contrôleur de sa compagnie a fait mention à ma mère et moi du danger de leurs employés ex-détenus. Après que j’aie été obligée d’accepter des renonciations par crainte de représailles, le criminel avait sans cesse de nouvelles exigences. J’ai dû appeler à suicide secours (centre 24/7 Outaouais) le 18 novembre 2001. Par chance, j’ai obtenu de très bons services et l’aide d’une psychologue du CLSC de ma région.
Le criminel a continué de me harceler. À chaque fois que j’ai dû lui dire non, je craignais pour ma vie et celle de ma mère déjà en rémission d’un cancer phase trois. Le 2 février 2002, j’ai donc effectué un enregistrement sonore du criminel par une conversation téléphonique où je fais partie de la conversation. En résumé, je dis clairement au criminel que je ne veux pas qu’il vienne chez moi, ensuite le criminel a clairement avoué des voies de fait graves passés tout en faisant lui-même référence à deux reprises à une lettre où je lui ai écrit « Tu me battais quand j’étais bébé naissant… ». Il me répète sa loi du pardon. Plus loin, il avoue également m’avoir frappée ainsi que ma mère durant mon enfance et j’utilise même le mot « grave ». Lorsque je lui dis que j’ai encore fait des tentatives de suicides, il ri.
Point i) suivant