DPJ, c’est de votre faute!

Voici le témoignage déchirant de Caroline Moreau, une enfant victime du Département de protection de la jeunesse du Québec, communément appelé “la DPJ”.

“Quand on est un enfant élevé par la DPJ et que notre vie est en danger, mais que les responsables de notre dossier décident de nous laisser là, c’est criminel.

Quand un enfant est battu devant une travailleuse sociale et qu’encore une triste fois, personne ne fait rien… Quand une travailleuse sociale est même assommée par la mère de l’enfant mais qu’on ne retire pas ce petit martyr de cet environnement dangereux, c’est criminel.

Et que dire lorsque suite à ces crimes, le travailleur social ne revient pas pendant deux années… par peur… Croyez-vous que l’enfant, lui, n’avait pas peur? Pensez-vous que cette petite personne innocente et sans défense est en sécurité? Moi je confirme que NON.

Vous ne me croyez peut-être pas… mais en voici les preuves, car cette petite fille, c’était moi, Caroline Moreau.

Caroline Moreau preuve 1

 

Caroline Moreau preuve 2

Non, je me tais plus, car d’autres enfants sont en danger. Oui, je dis ce que je pense, pour éviter d’autres souffrances intolérables qui perdurent durant toute une vie. Jamais de repos pour les victimes de bourreaux d’enfants. Moi je le sais.

Pouvez-vous au moins imaginez mes souffrances? Mais qui est venu m’aider? Personne.

J’ai été déplacée 23 fois… Croyez-vous que je méritais cela? Ne voyez-vous pas qu’il y existe un réel problème?

Vous me dites qu’au Québec, on aime les enfants… permettez-moi de ne pas y croire du tout. Quand on enferme un enfant 9 mois dans une chambre, c’est criminel. Je sais de quoi je parle.

Dans mon cas, la DPJ a agit de manière criminelle, puisque la DPJ était complice des criminels qui me maltraitaient.

Qui m’a protégée durant mon enfance? Qui m’a aimée? Croyez-vous que je ne méritais ni protection, ni amour?

Selon moi, et je répète encore une fois que je sais pertinemment de quoi je parle, la première chose à faire pour aider un enfant, c’est de le protéger en cas de danger. D’ailleurs, la loi de la Protection de la jeunesse est faite pour ça, et son titre le dit très nettement! Faut-il que je le répète en l’écrivant en grosses lettres pour les aveugles volontaires et les lâches? PROTECTION de la jeunesse.

Et que dire des enfants assassinés sur les bons soins de la DPJ… les enfants qui ont succombé à leurs trop nombreuses blessures… La DPJ n’a rien fait pour eux non plus… Vous ne me croyez pas? Alors voici le témoignage de Mme Martine Bélanger lors de l’émissions “Tout le monde en parle” diffusée à la télé de Radio Canada le 1ier décembre 2013, que vous pouvez entendre en cliquant sur le lien Youtube suivant: Honte à la DPJ du Québec. Sa propre fille a été assassinée par son père… car malgré des preuves solides de danger imminent, la DPJ ne la croyait pas!

Sans parler des enfants qui ont malheureusement franchi le cap du “un jour de trop”, et qui sont jetés dehors à 18 ans, avec pas un sou en poche… Où vont-ils finir? Écoutez le documentaire de Paul Arcand intitulé “les voleurs d’enfance“. Vous aurez votre réponse: plusieurs finissent six pieds sous terre, sans même personne pour assister et verser une seule petite larme à leurs funérailles…

Je pourrais continuer ainsi des heures, car je ne peux pas faire autrement que d’avoir PEUR pour tous les enfants qui sont présentement “protégés” par la DPJ. Moi aussi j’aurais pu finir assassinée bien des fois par mes propres parents.

Voulez-vous entendre toute la vérité? Je vous la dis. Toute cette solitude, ces peurs, cette détresse infinie, ces états de choc, ces années de thérapies, ces blessures, ces morts, toute cette misère humaine dégoûtante, c’est de votre faute.

C’est de votre faute!”

Caroline Moreau, en date du 28 mars 2014.

En cliquant sur le lien suivant, vous pouvez rejoindre le groupe d’entraide pour les victimes d’actes criminels créé bénévolement par Caroline Moreau.

Depuis plusieurs années, Caroline Moreau est à la recherche d’une personne ou d’un établissement qui aurait la générosité de lui prêter un local sans frais, afin d’être en mesure de fixer des rencontres privées pour venir en aide à plusieurs victimes qui en ont fait la demande et qui en auraient grandement besoin, dans la région de Montréal.

Merci de partager cet article avec tous vos amis. L’implication de chaque personne nous est infiniment précieuse. Merci à vous.

Caroline Moreau

24 Replies to “DPJ, c’est de votre faute!”

  1. Mélia Richer says:

    Ouf… tellement bouleversant… que dire… les mots me maquent… Bravo Caroline. Bravo mille fois. Ton témoignage nous touche droit au coeur, et servira à réveiller les endormis et les lâches.

    Merci à toi. Merci au nom de tous les enfants qui souffrent et qui sont en danger. Merci. xoxo

  2. Bobby cote says:

    Tres touchant vraiment .les larmes me son apparu mercis je partage et je je le prsenterais de facon a t identifier genre .
    Regardez ma chum Caroline qui a decider de nous dévoiler ..

  3. Très touchant et difficile à croire…mais moi je vous croit et le Québec ne fait rien pour ces pauvres petits…dommage car ils sont l’avenir…!

  4. tout d’abord j’espère que vous vous remettrez de ces blessures et que vous pourrz vivre d’autres choses meilleures,vous avez eu beaucoup de courage et de force pour tenir le coup,et maintenant encore de dénoncer,ce sont des gens comme vous qui devraient nous accompagner a la cour européenne et l’ONU pour que PLUS JAMAIS CELA
    bisous cat

  5. josee says:

    Toute a fait raison j Ai 2 enfants qui don’t sortient de centre d aceuil un EST sortie de la squizophrene et une EST acro a la drogue completement detruite psychotique a 18 ans commence Sa vie en prison Dans la prostitution .dpj bureaucrates aucun côte humain et pas d amour gacheur d enfants.

  6. André Senecal says:

    Faut pas lâcher

  7. sue39 says:

    je suis désoler pour ce que tu as vécu en étant dans une famille de la DPJ.
    Le problème dans tout ça les familles devrait êtrer enquêter avant.
    et L’AGENT qui a comme DOSSIER LA VIE ET LA PROTECTION DES ENFANTS
    devrait toujours faire un suivi avec l’enfant… Et rencontrer le jeune ailleurs que dans la famille d,ACCEUIL. Afin de pouvoir donner la chance au jeune de parler librement… Et dénoncer si il y a abus… Et si il y a abus. sortir le jeune de là retrouver une autre famille. et faire enquète sur l’autre famille…. que si ce que le jeune dis comme plainte. sois vérifier pour être sur de ne pas remettre un autre jeune à cette place et qui subissent la même chose que l’autres… Car certain agent de la dpj . Travailleuse social font bien leurs job et d’autres non comme tout partout ailleurs. Et la même chose dans les familles d’acceuil…
    Car j,ai connu des familles. que les enfants était heureux là ou il était……… Et dans d’autre famille….. c’ÉTAIT aussi pire et même plus que dans leurs famille…… <
    Mais le Gouvernement devrait mettre un peu plus d'argent là. Pour avoir plus d'agent sur place et pouvoir vérifier les dossiers…

    Mais si la personne ne s'entends vraiment pas avec son agents qui puisse avoir la chance de demander un autres agents..

    Le mieux dans la vie sa serait que parent et enfant n'est pas de probleme pour les faire placer dans les famille d,ACCEUIL.

    pourtant un enfant demande seulement être aimer. Nouris ,Soins, et être heureux..

  8. josee says:

    Mon fils avait desproblemes de sante mentals a 16ans. Squizophenepparanoïde ,ma fille 18 ans en prison drogué sur la pinotte prostitution vie dans la rue malgré la place qu elle a à la maison et l amour , ma fille a cause qu elle ne va pa a l lecole enfermer comme en prison au centre jeunesse. Voila seulement veux qui n ont pas ete placé vont s en sortie. Dpj de marde disant Que tout est a cause de la mere simplement a cause d un besoin d aide nous somment coupables d avoir besoin d aide.

  9. CESTO says:

    Merci pour ce témoignage touchant
    Que je Partage dans mon Groupe FB « CONTRE L’ÉLOIGNEMENT GÉOGRAPHIQUE VOLONTAIRE & DESTRUCTION DU LIEN FILIAL »

  10. wendall zanth says:

    Toujours des problemes chez DPJ .

  11. Patric says:

    Recherchez-vous toujours un local pour vos rencontres?

  12. Nanny says:

    Je confirme tellement ce qu elle dit la. Je suis un enfant de la DPJ, le danger existe pas juste chez les parents il existe aussi dans les famille d accueil si vous saviez tout ce que j ai vue. Violence physique, mental, abus sexuel, manipulation et j en passe. Les travailleurs sociaux eux ne sont pas la a moitier du temps et quand tu as le malheur d en parler y vous traite de menteur apres tout pour eux ces les enfants le probleme tk apres avoir vue tout sa je vous jure que pour ma part ils auraient jamais partie avec mes enfants s il étaient venu cogner a ma porte. J ai ete témoins de tellement de mauvais traitements que j aurais jamais laisser entre dans ma maison ce monde la et je me fou bien de leur opinion j ai aucun respect pour la DPJ

  13. mariepier l'heureux says:

    moi j’ai sortie mes trois soeurs d’un foyer ou ils etait placer,pourquoi,l’homme s’amusait avec mes soeurs et que dire des annees 50,il disait que cela c’etait la faute des filles,des filles mes petites soeurs si precieuse pour moi ,on ete marquer par ce cochon,et leurs vie,cou ci cou ca .voila

  14. Linda Jacques - Racicot says:

    Chère Caroline,en lisant ton vécu, j’avais juste une envie, c’est de te serrer dans mes bras et te dire que tout est fini maintenant, n’est pas peur, je te protégerai. Je suis une maman de 4 enfants et une grand maman de 5 enfants. J’ai 2 de mes bris qui ont été placés par la DPJ pendant des années et elles aussi ont vécus beaucoup de choses comme toi. Cela nous bouleverse quand on entend c’est terribles histoires qui font malheureusement partir de la réalité. Selon moi , les TS ont trop de pouvoir et son souvent plus attentives à leurs petits problèmes personnels qu’à ceux des enfants qu’ils doivent protéger. Je te félicite de ton courage et de ta grandeur d’âme de vouloir aider les autres. Je t’encourage à continuer à te battre avec nous contre ces torsionnaires. Je te souhaite le meilleur à venir.

  15. annie says:

    Je suis une mère donc les enfants ont été placer en famille d’accueil . Une fille et un garcon, contrairement aux enfants enlever par la dpj de force , c’est moi qui ai demander de l’aide , je consommait et j’étais dépasser par les événements. Ils ont profiter de ma faiblesse pour me faire signer un placement à majorité, aujourd’hui je ne vois qu’un samedi sur deux et une fin de semaine par moi j’ai droit à un coucher . Je ne consomme plus depuis 5 ans j’ai payer et régler toute mes detes. Voilà ou ils sont là dpj. Dans les familles ou y a rien et ceux qui en ont vraiment besoin sont mis de côté . Ils ont le bras long . Mes enfants quand ils viennent veulent restée pour dormir mais la dpj disent que les familles d’accueil ont plusse d’importance que leurs propre famille . Voilà vraiment ou ils sont … ton histoire et mon histoire prouvé encore une fois se que je penser , ils sont là où ils ne devrais pas , tout sa parce que y a du monde qui fond des plaintes pour rien juste par vengeance . Je te lève mon chapeau et te souhaite que ton avenir sois meilleur …
    Une mère décourager

  16. Nathalie says:

    Bonjour j’ai vu votre histoire moi aussi j’ai été victimes des à abus pouvoir je suis un pagent je fais des groupe de parent et enfants victimes de ses organismes au mois de mars 2016 vous être les bienvenus dans le groupe si voulais

  17. Caroline says:

    Merci

  18. Daniel says:

    bonjour Mde , j aimerais partager en privé mon enfance qui a été d une telle souffrance a multiple decision et cachettes des erreures de la dpj .. je suis en procedure avec l ivac mais nos histoire ont des liens svp mon facebook daniel ducharme .. j uste de jaser en web pourrais m aider a comprendre que je ne suis po le seul et ….

  19. Daniel -Gilles Ducharme says:

    Oufff …. similaire meme trop similaire je dois vs parler !!!

  20. etes vous daccord discuter un 1/2 heure svp quand vss aurai temps et si vous seentez ok pour parler merci

    • admin says:

      Bonjour monsieur Ducharme, malheureusement je n’ai moi-même aucune ressource pour vous aider… mais vous pouvez contacter le CAVAC au 1-866-532-2822, ou bien Tel Aide 1-800-567-9699.

  21. Daniel Ducharme says:

    Bonjour … Je prend un cours moment pour vous annoncer que je suis toujours dans les procédure et que etre admissible a l ivac en tant que victimes c est dure pour moi accepter sur le coup pour mes 2 dosssier ….La ou en est le probleme c est de faire valoir nos indemnité et etre représenté par un avocat qui sera avec attention et coeur ds notre dossier si ta pas d argent c est pratico – impossible rien n avance car je n est pas de sous et la eux essaye de me rendre a bout d etre decouragé si vous connaissez un avocat acceptant l aide juridique svp me le dire

  22. Joanne Blouin says:

    Pour avoir lu tes écrits je peut te dire que étant une enfant de la dpj, ce que tu dis es bien vrai tellement d’enfant sont au prises avec des parents qui ne les aimes pas qui les maltraite et que fait la dpj absolument rien, ils ont peur de se faire taper sur les doigts, réagissez maudit bordel avant qu’il ne soit trop tard. Et souvent ses enfants de la dpj sont marqués a vie, ils ont du mal a se faire une vie que l’on appelera normale et faire confiance aux gens. Ils sont craintif et la confiance prends plusieurs mois et des fois quelques années avant d’arriver. Continue de travailler sur toi ma belle un jour tout sa ne sera que le passé.

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